Piquage des murs

Presque 30 ans qu'ils avaient pas vu ça sur Toulouse (-13° l'autre jour à 7h du matin). Après un été indien de fou, un automne plus que doux, voici un hiver blanc et glacial, avec tout ce que ça amène... de la neige qui ne fond pas depuis une semaine, par endroit c'est magnifique, on se croirait sur certaines pistes de ski de fond. Bon ok, il y a aussi le verglas, les canalisations qui gèlent, celles qui pètent, les voitures dans le fossé, les compteurs électriques qui sont en surchauffe... Bref, vacances obliges, on avait décidé de s'attaquer à la maison. Même par ces températures.

14h, - 3° dehors, 1° dans la maison (preuve à l'appui avec le thermomètre !). On prend une poule-linotte, on lui donne un marteau et un burin et c'est parti. Et comme la poule-linotte ne vit pas seule, on met son polochon à la décolleuse et ses petits oreillers à la spatule pendant que je retire la couche de peinture au plomb.

C'est trop chouette de faire ça tous ensemble, en musique, dans la vapeur de la décolleuse... Eric et Corinne viennent nous prêter main forte, quelle gentillesse. Ils nous ont apporté un burineur. Ce sera plus rapide pour piquer le ciment qui est assez épais. Le bas des murs se révèle magnifique... briques et galets sur environ 50cm de hauteur puis terre crue jusqu'en haut. Peut-être allons nous garder les murs intérieurs nus. Il faudra alors piquer le platre sur toute la hauteur pour pouvoir enduire juste au-dessus des briques cuites. A voir...

Rappelez-vous, quand on a visité, c'était comme ça !

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