Laisse béton...
L'hiver s'est enfin installé mais les travaux continuent à avancer. Les artisans se sont attaqués aux ouvertures extérieures, ce qui donne une idée de plus en plus précise de ce que sera la ferme à terme. En effet, ils ont ouvert la future porte d'entrée (ouverture qui correspondait à celle d'une fenêtre mais qui avait été condamnée pour une raison inconnue).
Les ouvertures les plus notables sont celles de la grange qui peu à peu se rapproche de ce qu'on peut attendre d'un salon... Une ouverture a été faite au nord pour permettre un rafraichissement naturel l'été.
Et une ouverture panoramique a été réalisée dans le mur ouest, sur le haut du mur, pour nous apporter de la lumière sans permettre de vue directe depuis la rue. Si cette forme est très contemporaine, nous avons convenu avec l'artisan de poser un linteau bois, récupéré parmi les poutres déposées de la maison et le résultat est plutôt chouette.
Parallèlement à ça, ils se sont attaqués à la préparation du plancher hourdi et cette phase leur a pris un certain temps. En effet, le loup souhaitait minimiser autant que faire se peut les nuisances sonores liées à des enfants jouant dans leurs chambres à l'étage (si, si, on y croit !). Pour cette raison, nous avons opté pour un plancher béton, appelé plancher hourdi, qui permet également de consolider la maison en créant une ceinture tout autour du bâtiment.
Dans un premier temps, il a fallu déposer en totalité l'ancien plancher, beaucoup trop abîmé pour pouvoir servir de coffrage, phase gérée par le loup et les potes en novembre.
Dans un second temps, les artisans ont creusé tous les murs sur la moitié de leur profondeur car la dalle est encrée dans les murs, ce qui permet de créer la fameuse ceinture consolidante. La trémie de l'escalier a par ailleurs été matérialisée.
En suivant, ils ont placé sur toute la surface de l'étage des poutrelles en béton avant de placer entre ces poutrelles des bassines en agglo, destinées à recevoir le béton après avoir été feraillées. Un travail de dingue, très long, très fastidieux. Le béton étant à l'état liquide lorsqu'il est coulé, il fallait auparavant colmater au mortier toutes les interstices.
Vue de dessous :
Vue de dessus :
Pour finir, ils ont réalisé tous les coffrages, soutenus par une forêt d'étais dans toute la maison... assez flippant à voir !
Une fois la mise en place terminée, il fallait trouver un moyen pour amener le tuyau du béton à l'étage, sans que cela ne soit préjudiciable au coulage de la dalle. Et c'est l'ouverture panoramique + l'ouverture entre notre chambre et le salon qui leur a sauvé la mise... En effet, ils ont fabriqué un pont en échafaudage, leur permettant d'amener le béton en diminuant la dépense physique...
Après le coulage de la dalle, les artisans ont refait tous les encadrements des ouvertures réalisées. L'option retenue était linteau bois et appui de fenêtre en briques foraines. Le résultat est à la hauteur de ce qu'on attendait, se mariant très bien avec le bâti ancien. La démarcation est bien-sûr encore visible pour le moment mais le jointage devrait atténuer et permettre de fondre le résultat.
Après 3 jours de séchage, si la dalle ne peut pas encore supporter un étayage nécessaire à la continuation des travaux, elle peut en revanche tout à fait supporter le poids de 2 personnes, émerveillées de découvrir les volumes et les recoins de leur future maison !
Au 1er plan, la trémie, au second, la future salle de bain de notre chambre...
Notre chambre (avec au fond l'ouverture donnant sur le salon, celle qui a permis l'arrivée du tuyau)...
La chambre de P...
La salle d'eau des enfants...
La chambre de L...
La chambre de J...
La salle de jeux au 1er plan, la trémie de l'escalier au second et notre salle de bain tout au fond...
Le chevêtre destiné à la gaine du linge... (Cé cro bien !!!! Le linge, il va arriver directement à côté de la machine... j'adore ;-)...
J'crois bien qu'il est content le loup !...